Naissance : Roman (Littérature Française) Yann Moix pdf completo

Naissance : Roman (Littérature Française)

Yann Moix/ Custom Stores


Naissance : Roman (Littérature Française)

Naissance : Roman (Littérature Française) Yann Moix pdf completo - Naissance : Roman (Littérature Française) par Yann Moix ont été vendues pour EUR 12,99 chaque exemplaire. Le livre publié par Grasset. Il contient 1152 pages et classé dans le genre Custom Stores. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 3.9 des lecteurs 225. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.

Détails de Naissance : Roman (Littérature Française)

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Titre du livre : Naissance : Roman (Littérature Française)

Auteur : Yann Moix

Date de sortie : 2013-08-28

Catégorie : Custom Stores

Nom de fichier : naissance-roman-littérature-française.pdf

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Naissance : Roman (Littérature Française) Yann Moix pdf completo -

La naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c'est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils. Laisser son sang derrière, s'affranchir de ses gènes. Chercher, trouver d'autres parents : spirituels. Ce qui compte, ce n'est pas la mise au monde, mais la mise en monde. Naître biologiquement, c'est à la portée du premier chiot venu, des grenouilles, des mulots, des huîtres. Naître spirituellement, naître à soi-même, se déspermatozoïder, c'est à la portée de ceux-là seuls qui préfèrent les orphelins aux fils de famille, les adoptés aux programmés, les fugueurs aux successeurs, les déviances aux descendances. Toute naissance est devant soi. C'est la mort qui est derrière. Les parents nous ont donné la vie ? A nous de la leur reprendre. Le plus tôt possible.

Rang parmi les ventes Amazon: #8265 dans eBooksPublié le: 2013-08-28Sorti le: 2013-08-28Format: Ebook KindlePrésentation de l'éditeurLa naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c'est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils. Laisser son sang derrière, s'affranchir de ses gènes. Chercher, trouver d'autres parents : spirituels. Ce qui compte, ce n'est pas la mise au monde, mais la mise en monde. Naître biologiquement, c'est à la portée du premier chiot venu, des grenouilles, des mulots, des huîtres. Naître spirituellement, naître à soi-même, se déspermatozoïder, c'est à la portée de ceux-là seuls qui préfèrent les orphelins aux fils de famille, les adoptés aux programmés, les fugueurs aux successeurs, les déviances aux descendances. Toute naissance est devant soi. C'est la mort qui est derrière. Les parents nous ont donné la vie ? A nous de la leur reprendre. Le plus tôt possible.ExtraitJ'allais naître. Pour moi, l'enjeu était de taille. Si c'était à refaire, je naîtrais beaucoup moins - on naît toujours trop. - Il surnaît ! s'était indigné mon père à ma sortie des viscères maternels. On devrait arriver en silence, faire son entrée sur la pointe des pieds. Se faire oublier d'avance. On n'est jamais si prétentieux qu'en naissant. Il n'y a pourtant pas de quoi : mon père, lassé par un jeu télévisé où des vachettes locales entraient en excitation sous les huées d'un parterre de campeurs méchants, s'était dirigé, braguette ouverte, vers la salle de bains où ma mère glissait du fil dentaire entre deux douloureux chicots. Il avait soulevé le tulle de sa nuisette rose praline, s'était frayé un passage dans la pilosité de sa femme puis, entre deux râles de marcassin balancé sur une ligne haute tension, avait dégoisé des insanités en la secouant comme un flipper. Mouillé comme une éponge, rouge comme un chasseur de perdrix compressé dans son gilet après une dégustation de pomerol, il vérifia l'exagération de ses propres grimaces dans la glace, propulsa dans les entrailles de ma mère changée en cyclotron un jet de spermatozoïdes fusant à la vitesse des quarks, puis s'affaissa sur elle tel un figurant de film de guerre au coup de sifflet. Il était minuit. - Il surécrit ! s'était scandalisé mon père à la sortie de mon premier roman. Je ne comprends pas qu'on ait pu donner le Goncourt, même des bacs à sable, à une telle surenchère d'outrancières épithètes ! Nul. Zéro. À dégager ! Qu'on ne compte pas sur ma mansuétude, ni sur ma pitié, pour ranger cette cagade dans ma bibliothèque. Cela contaminerait les vrais livres qui s'y tiennent, eux, avec la dignité requise. Si j'étais critique littéraire, fils ou pas fils, je lui aurais brisé les dents. Balancez-moi ça dans la poubelle ! Nous avons pour habitude, dans cette maison, de ne point faire collection de produits avariés. Cet écrivain nul, cher lecteur, vient d'achever le livre que tu tiens entre les mains - ce livre est épais, glanduleux, visqueux, radical, oblong, coupant, muni de poils étoiles, il est (grossièrement) denté, il est purpurin, jaune pâle, tube, il est bracté, il est cilié. - Je te fourre mon billet que vous ne le terminerez pas, messieurs mesdames, ce roman ! ricana mon père. Il est des écrivains autrement plus urgents à lire que les diarrhées de cette espèce d'imbécile. D'ailleurs, la critique est unanime, voire unanimissime, pour crier que ça sent le navet. Après trois essais de mauvais goût, Yann Moix, fasciné par Yann Moix (il ne partage, au monde, ce triste privilège qu'avec lui-même), revient avec un roman autobiographique qui se voudrait grand, mais qui, in fine, n'est que gros. Revenant à cette enfance qui ne nous intéresse pas, la sienne, il multiplie les effets, abuse des facilités, sollicite toutes les redondances pour nous infliger, nous qui étions déjà depuis longtemps affligés, les interminables délires d'une prose qui se voudrait poétique, mais ne parvient dans le meilleur des cas (sans le vouloir) qu'à être pathétique. Nous recommandons à cet auteur (tout vaut mieux que de le qualifier d'écrivain) de persister dans le cinéma, art qui se prête plus judicieusement à la vulgarité de ses dons. Car il a des dons, Yann Moix, au premier rang desquels, celui, parce que nous veillons en ces colonnes à rester polis en toutes circonstances, de nous agacer. Gilbert-Alain Néhant, Le Libre Lombric du 27 août. Pauvre petit Moix, pauvre petit chimpanzé. Que faire de ce gars ? Il est perdu pour la littérature, n'est-il pas ? Tellement perdu tout court, verbiage à la main, colère au cou, prêt à vomir la terre entière, lui si minuscule, si ridicule, si chose en «ule», si ventricule, si tubercule, j'oserais dire si pustule. Si vérule et si pédoncule. Nous le vomissons. Jean-Flegme Anonyme, Viande magazine du 1er septembre.Revue de presseIl fait le portrait d'une France provinciale des années 70, rencontre au passage Bataille, Gide, Alain-Fournier. Il est, aussi (surtout ?), une méditation sur la judaïté, sur la procréation, la naissance et la mort, sur le processus de l'écriture et l'invention du lecteur, sans que l'on sache toujours quand la voix du narrateur devient celle de l'auteur - ou quand l'esprit de sérieux prend le pas sur le foutraque. (Marion Cocquet - Le Point du 22 août 2013)S'agit-il d'un «roman total» ? Assurément non, puisqu'il se limite aux premières années de l'enfant prodige. Assurément oui, dans son ambition d'embrasser tous les genres, dans ses fulgurances poétiques, dans ses mille et une trouvailles descriptives : «il devint rouge comme en banlieue de Leeds la brique misérable des maisonnées de supporters» ; «un croquis lâché dans la nature» ; «son col anglais, enrubanné d'un noeud d'ascot, est pris dans l'amidon comme une felouque dans les glaces de la baie de Baffin»... Une chose est sûre : je n'ai pas envie de connaître Yann Moix. Parce qu'un tel livre est nécessairement plus grand que son auteur. Parlez-moi de lui, il n'y a que cela qui m'intéresse, mais, d'abord, lisez-le ! (Joseph Macé-Scaron - Le Magazine Littéraire, septembre 2013)L'auteur livre avec Naissance un roman époustouflant où le tragique est indissociablement lié au burlesque... Chez Moix, tout est surdimensionné comme dans une autre galaxie : monologues infinis, dialogues infinis, énumérations infinies, personnages infinis. Car il s'agit de naître et on n'en finit pas d'essayer !... En fait, on l'a compris, le véritable sujet est une seconde naissance, ici, celle de l'écrivain. Écrire c'est réengendrer son nom, devenir le père de sa généalogie... Voilà un tsunami dont il faut profiter, il ne tue pas ! Laissez-vous surfer sur la vague géante de la littérature sans bornes. (Patrick Grainville - Le Figaro du 5 septembre 2013)Dire qu'il y en a qui n'ont fait que naître ! Avec Moix, cela aurait suffi à alimenter une épopée. Là, il renaît carrément. C'est dantesque. Page 87, l'accouchement proprement dit s'achève : il est né Page 232, on est toujours en salle de travail quand on s'aperçoit que le petit Yann est apparu déjà circoncis... Et ainsi de suite. Qu'elles soient amusantes ou déplaisantes, incongruités et vérités vont se succéder pendant des centaines de pages et mêler entre elles Brian Jones et Charles Péguy, Charlot et l'Esprit saint, Babylone et Orléans (qui passe un très sale quart d'heure)... A force, on a le tournis, et tant d'idées donnent au livre un air d'énorme «premier roman» où l'auteur proclame au monde tous ses goûts et ses dégoûts. Sauf que ce premier roman est écrit par un grand pro qui en fait une folie enthousiasmante. (Gilles Martin-Chauffier - Paris-Match, septembre 2013)Le prix Renaudot a été attribué à Yann Moix pour son roman «Naissance» (Grasset)... Doté de dialogues hilarants, méchant et grotesque, le roman de Yann Moix dynamite de l'intérieur toute forme de bien-pensance et de sentimentalisme liés à la famille. Famille je vous hais ? L'enfer, c'est les autres ?... Moix prouve ici qu'il a enfin trouvé sa voie : le burlesque et l'absurde. (Nelly Kaprièlian - Les Inrocks, novembre 2013)On rit, en prenant dans la figure le pavé Moix. On s'énerve, aussi, parfois, des digressions, des énumérations loufoques. De quoi devenir, à l'occasion, aussi méchant que ses personnages. Alors on se retient. Il ne faudrait pas qu'il espère, l'animal, nous faire entrer dans sa ménagerie... Et pourtant il y parvient. Il faut un peu de temps pour le traverser, le pavé. Alors on s'installe dedans, on note des formules. On rumine ses méditations sur la vie, on y repense la nuit, s'imaginant que la confrérie des immondes d'Orléans, tout difformes de l'intérieur, se penche sur soi comme sur un berceau. 1 148 pages dans la tête de Yann Moix, c'est un shoot au long cours, un bain moussant hallucinogène. Une potion magique qu'il nous fait partager, lui qui n'en a plus besoin, puisqu'il est tombé dedans il y a bien longtemps. À la naissance, justement. (Étienne Gernelle - Le Point du 7 novembre 2013)

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0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.Une stupéfiante découvertePar Anne LEJEUNENaissance est le premier livre que je lis de cet auteur. J'avoue l'avoir acquis uniquement par curiosité afin d'en connaitre un peu plus sur Yann Moix que je voyais seulement en tant que chroniqueur dans l'émission de Laurent Ruquier. ONPC. ET je peux dire que je suis subjuguée . Je viens de commander trois autres de ses ouvrages . Bravo Monsieur Moix !

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